Nos conseils pour choisir son Vélo à Assistance Électrique (VAE)
Comment bien choisir son Vélo à Assistance Electrique ? Un VAE est, certes, un moyen de transport économique, il n’en reste pas moins un investissement. Il faut donc choisir un VAE adapté à ses besoins et à l’utilisation que l’on va en faire. Plusieurs points sont à prendre en compte pour choisir le vélo le plus adapté. Tout d’abord un VAE reste un vélo, on peut donc se fier aux critères d’un vélo classique pour faire un premier choix comme la forme du cadre (ouvert, mixte ou haut), sa fonctionnalité (vélo de ville, VTC, VTT) et selon votre budget. Mais un VAE possède plusieurs caractéristiques qui le différencient du vélo classique telles que le moteur, la batterie et les capteurs de pédalage. Il faut donc aussi se pencher sur ces particularités. Le but étant de trouver le vélo qui vous correspond le mieux au prix que vous vous êtes fixé. Nous vous avons concocté un guide pour vous aider dans le choix de votre moteur, votre batterie, les capteurs, la taille des roues et du cadre et la forme du cadre. En bonus, vous trouverez une explication sur la différence entre les vélos à assistance électrique classiques (25 km/h) et rapides (45 km/h) ainsi qu’un guide de choix de vos accessoires. Visitez notre magasin de vélos électriques à Paris pour voir nos modèles disponibles et avoir plus d’informations sur Les Cyclistes Branchés. Le moteur Il existe trois emplacements différents pour le moteur des VAE. Chacun a ses atouts et ses défauts, mais surtout, ils ne répondent pas tous au même besoin. Le moteur à l’avant : Le moteur intégré dans la roue avant permet une traction optimale. Autre avantage, le moteur à l’avant est comptatible avec un moyeu arrière à vitesses intégrées. Son défaut reste peut-être qu’il manque d’adhérence sur terrain instable, de plus sa roue avant est assez lourde et peut déstabiliser l’utilisateur. Il est également le moins coûteux, de ce fait, il est présent sur la plupart des VAE de moins de 2000€. Le moteur central (au niveau du pédalier) : Il est le plus coûteux pour les fabricants, et, comme le moteur avant, peut être couplé avec un moyeu arrière à vitesses intégrées. Il s’agit du moteur présent sur les vélos moyen/haut de gamme et présente une puissance supérieure au moteur avant. Le moteur arrière : Le moteur intégré dans la roue arrière vous procure une plus forte sensation de propulsion. Il est plus adapté pour le vélo de randonnées ou de trekking que les trajets en ville. Il est également moins couteux que le moteur central. La Batterie La batterie est sans doute le composant ayant le plus évolué ces dernières années. Plusieurs informations sont disponibles sur une batterie ; la tension (V), la capacité (Ah) et l’énergie (Wh) dont elle dispose. LA TENSION : Elle est liée au voltage du moteur qui varie sur le marché entre 24V et 48V, 36V étant devenu un quasi standard. Un couple moteur/batterie délivrant 24V aura plus de difficultés dans les montées qu’un 36V. Il sera par contre moins onéreux. LA CAPACITE : L’ampérage de la batterie va entre 7Ah et 18Ah, c’est-à-dire plus du simple au double. Plus l’ampérage est élevé plus l’autonomie de la batterie sera grande mais le poids de celle-ci augmentera aussi. Mais attention, cette règle n’est valable que pour une comparaison avec un système moteur/capteurs équivalent. Ainsi sur un système X une batterie 11 Ah pourra donner une autonomie bien supérieure à une batterie 13Ah sur un système Y. C’est ainsi le cas si vous devez comparez des systèmes motorisations avant et centrale. C’est aussi le cas si vous devez comparer des marques motoristes entre elles (par ex. Bosch et Shimano qui auront des batteries avec des capacités différentes mais des systèmes moteur/capteur différents). Il faut donc se fier aux données constructeurs qui indiquent généralement les autonomies théoriques réalisées. Ainsi certains fabricants annoncent des autonomies dépassant les 200 kms dans les conditions optimales. Les Cyclistes Branchés vous donneront eux la réalité des choses, en passant de la théorie à la pratique… L’ENERGIE : Le Wh (Watt par heure) correspond à la quantité d’énergie délivrable par la batterie en une heure. C’est la Puissance (P) = la tension (U)*l’Ampérage (Ah). Les batteries sur le marché, pour du 36V, sont majoritairement proposées entre 300Wh et 500Wh. Plus le Wh sera élevé, plus la batterie sera puissante (à système égal voir l’explication ci-dessus dans le paragraphe « Capacité »), et ce, pendant longtemps. Il faut aussi savoir que, plus la batterie est puissante, plus son coût sera élevé. La conclusion est donc de choisir un vélo disposant d’une batterie qui correspond bien à votre besoin. Il ne faut pas choisir une batterie plus efficace que nécessaire car elle risquerait de d’être plus lourde et plus chère. Les capteurs Les capteurs de pédalage font partie intégrante d’un VAE. Ils vont détecter le pédalage et fournir l’assistance selon soit la cadence de pédalage, soit sa vitesse, soit la pression faite sur la pédale soit un mix de tout cela. Le capteur de rotation : Plus courant sur les VAE entrée/milieu de gamme car moins cher que le capteur de pression, le capteur de rotation va fournir une assistance proportionnelle à la fréquence de pédalage mais ne tient pas compte de la puissance que vous y mettez. Il faut donc que le pédalier passe devant un capteur (dans le meilleur des cas plusieurs capteurs). Le démarrage est vif se rapprochant d’un effet « Mobylette ». Nous pouvons relever quelques « inconvénients » : en côte le vélo ne va pas forcément démarrer tout de suite obligeant parfois à un tour complet de pédale ; à l’inverse lors d’un demi tour, peut être que l’assistance se déclenchera au moment ou vous vouliez vous arrêter…. Mais rassurez vous une simple pression sur les freins (tous équipés de contacteurs coupe assistance) coupera l’assistance. Le capteur de pression : Il est considéré comme plus intelligent que le capteur de rotation. Il va fournir une assistance selon la pression exercée sur la pédale. Si vous êtes en difficulté, l’assistance